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 Definitely not a good day. | Maximilian.

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Alec J. Abberline
Alec J. Abberline


► MA PETITE BOUILLE : Christopher Bowes
► PSEUDO : June
► ÂGE : 40
► APPARU DANS LE ROMAN LE : 11/09/2014
► EXTRAITS POSTÉS : 116
► EMPLOI/ÉTUDES : Reporter (ou plutôt, ancien reporter)
► EN CE MOMENT : Mark me manque.
Je cauchemarde toujours autant.
Kate me manque.
La Syrie me hante.
J'ai besoin d'affection.
L'alcool est le remède des faibles.
J'ai honte de moi.
Je suis faible.
Je n'ose même plus regarder ma mère dans les yeux.
Le noir.
Le manque.

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MessageSujet: Definitely not a good day. | Maximilian.   Definitely not a good day. | Maximilian. EmptyJeu 18 Sep - 15:07



- Salut, Jessica, tu peux m'appeler le dirlo ?

Jessica, la secrétaire de la boîte où je travaillais, était une quarantenaire bedonnante et sans aucune joie de vivre. Elle était déjà aussi radieuse trois ans plus tôt, la seule chose changeant était l'hideuse couleur orange carotte qu'elle avait donnée à ses cheveux, auparavant d'un blond platine. À vrai dire, je ne l'avais jamais vue esquisser le moindre sourire, sauf lorsque ses multiples conquêtes – mais comment faisaient-ils avec ce laideron ? - lui téléphonaient directement au bureau pour lui rappeler à quel point ils l'aimaient. À l'époque, avec Mark, on passait nos lundis à compter les appels de ces gars qu'elle rencontrait un peu partout. Ça tournait toujours autour de cinq, six. À chaque fois, on se marrait comme des ados, surtout quand un des mecs se pointait avec des fleurs au beau milieu de la journée et que le boss le remballait.
Dans tous les cas, Jessica n'avait pas l'air de se rappeler d'où elle me connaissait. Après trois ans et quelques d'absence, ce n'était que légitime.

- De la part d'Alec, lançai-je pour la précision.

Elle leva furtivement les yeux vers moi, le visage tout empourpré d'embarras. Elle fit cependant mine d'être heureuse de me voir, feignant même quelques larmes lorsqu'elle souleva son gros derrière, non sans difficultés, de sa chaise et se traîna jusqu'à moi pour me prendre dans ses bras.

- Oh mon dieu Alec, tu as dû vivre des choses horriiiibles, absolument terrifiaaaaantes ! Je suis tellement heureuse de te voir sain et sauf !
- Ouais, ouais, marmonnai-je en tentant de m'extirper de son étouffante étreinte. Appelle-moi le boss, s'il te plaît.

À mon grand soulagement, elle s'exécuta, et je me retrouvai seul dans la pièce. Pour dire vrai, je n'étais pas censé recommencer à travailler de sitôt, je recevais même une prime largement supérieure à mon salaire habituel tous les mois pour m'éloigner du marché du travail. Que voulez-vous ? C'était normal, après tout. Les gens traumatisés finissaient souvent alcooliques et/ou dépressifs. Autant les laisser se démerder seuls et les remplacer tout de suite. Seulement, vous voyez, ça faisait à peine un mois que j'étais rentré de Syrie, et j'ai une chose à dire : mis à part le travail, rien n'avait été capable d'autant m'occuper l'esprit que la bouteille. Et c'était moche. Pas qu'il valait mieux se faire enlever que d'être alcoolique, mais d'un autre côté, je préférais mille fois continuer à risquer ma vie tous les jours que de m'enfoncer chaque matin un peu plus dans la spirale infernale de la boisson. Qu'avais-je à perdre, de toute façon ? Mark était mort, Kate avait foutu le camp, il ne me restait que mes cauchemars et un peu de rhum... mes parents, aussi, mais j'avais tellement honte d'aller les voir en étant saoul que je n'y allais plus. Résultat, j'étais tout seul et plein comme un boudin, jour après jour et soir après soir. Autant retourner travailler, ça me ferait du bien. Peut-être retrouverais-je une vie plus ou moins normale.
Je fus tiré de ma rêverie par Jessica, qui m'annonça d'une voix enjouée que je pouvais me rendre dans le bureau. Elle qui ne souriait jamais, son ton était d'une fausseté incroyable. Je pris quand même la peine de la remercier avant de me diriger vers le bureau du directeur, qui m'attendait, le regard fermé, et m'invita à m'asseoir.

- Que me vaux ta visite ?

Je suis déprimé, j'ai envie de mourir un peu plus chaque jour, et faut absolument que je trouve un truc qui m'occupera l'esprit assez longtemps pour pas que je m'envoie en l'air avec une boîte de médocs et un peu trop de whisky, faillis-je répondre du tac au tac.

- J'ai pas envie de continuer à vivre dans le passé. Faut surtout pas que ce qui m'est arrivé la dernière fois influence ma vie professionnelle. Je veux reprendre le boulot, même si je dois arrêter les reportages de guerre et me contenter de micro-trottoirs. Il me faut de l'activité.

J'avais lancé tout ça sans trop y réfléchir. À vrai dire, j'étais venu dans le but précis de récupérer mon boulot, mais je ne m'étais préparé à rien. Comment avais-je pu croire qu'on allait me souhaiter à nouveau la bienvenue et me réintégrer dans l'équipe comme si rien ne s'était jamais passé ? Aucune idée. Mais j'étais loin du compte.

- Tu es sous avis médical, non ?
- Y'a aucun avis médical qui m'empêche de retourner bosser. Je dois simplement éviter tout ce qui pourrait me fragiliser un peu plus la mâchoire.

Il soupira. Je voyais bien que je le dérangeais, qu'il allait m'envoyer péter. Seulement, j'étais déterminé à recommencer le travail, et ça n'allait pas se passer comme cela. Il me sortit différents arguments, que je contrai à chaque fois par d'autres, mais rien n'y a fait... il était totalement contre ma réinsertion, et plus les minutes passaient, plus je sentais la colère monter. La goutte déborda du vase lorsque je l'entendis marmonner dans sa barbe « et en plus, tu pues l'alcool à des kilomètres ». C'était évident qu'il avait raison. J'avais encore bu un coup avant de rentrer dans le bâtiment, car je gardais toujours un fond de bouteille dans ma veste. C'était même plus que légitime qu'il refuse un boulot à un alcoolique. Mais d'un autre côté... Je me levai d'un bond, hors de moi, et je dus retenir mes poings de frapper sur le bureau. C'était la parole de trop et, en plus d'être moi-même en tort, j'étais frustré que ça se voie. Je ne voulais pas que les gens sachent que je buvais, c'était impensable, et pourtant, je venais de me faire griller comme un débutant. Cependant, je ne pus m'empêcher de hurler :

- T'as aucune idée de ce que c'est de voir ton meilleur pote se faire scier la tête ! Tu crois que j'en suis sorti indemne ? Tu crois que j'ai décidé de me mettre à boire parce que je trouve ça drôle ? Quand je te dis qu'il faut que je m'active, tu penses que c'est pour avoir 1600 balles de plus sur mon compte à la fin du mois, comme si j'en n'avais pas assez qui tombaient ? T'y crois, franchement ?

Je sentais que j'allais craquer d'un instant à l'autre ? Je décidai donc de faire demi-tour et de rentrer chez moi avant de perdre totalement les pédales. C'était sans compter sur le boss qui, mine de rien, réussit à m'énerver encore un peu plus :

- Ecoute, prends du temps pour toi. Sors, inscris toi au sport, j'en sais rien, moi. Mais t'es trop instable pour reprendre le boulot. Sincèrement, c'est pas contre toi , mais...
- Oh, va chier !

Je sortis du bureau en trombe, sous les regards étonnés de tous mes anciens collègues, qui faisaient semblant de rien mais qui, on le voyait, avaient écouté à la porte tout le long de mon échange. Bande de vautours. En rentrant chez eux, ce soir là, ils raconteraient à leurs femmes ou leurs maris à quel point l'alcool rendait violent. Imbéciles. Je ne pris même pas la peine d'attendre l'ascenseur et descendis les quelques étages quatre à quatre, pour me défouler un peu. Au passage, sur le palier du dessous, je repérai un gars qui se trouvait au milieu de mon chemin et je n'hésitai pas à le pousser violemment pour passer. Au départ, je ne m'en rendis même pas compte. C'est une fois arrivé à ma voiture que je compris ce que je venais de faire et la dangerosité de mon acte. Il pouvait s'être blessé ou carrément s'être fait le coup du lapin. Et merde, manquait plus que j'en aie tué un. J'entrepris donc de tout remonter, pas trop vite quand même, en espérant ne pas tomber sur une mauvaise surprise...
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Maximilian B. Ellridge
Maximilian B. Ellridge


fondateur
► MA PETITE BOUILLE : Anton sweety Yelchin
► PSEUDO : long way home
► ÂGE : 35
► APPARU DANS LE ROMAN LE : 27/08/2014
► EXTRAITS POSTÉS : 95
► EMPLOI/ÉTUDES : Expert en commerce international dans une boîte de pub... Souvent en déplacement, mais à ses bureaux à Pearl Trees.
► EN CE MOMENT :
Sèchement, il aboya un "Tu sais bien que je ne suis pas ici pour ça, je suis aux Etats-Unis pour le travail Duncan !". Au bout du fil, son meilleur ami explosa de rire et vit tout de suite clair dans l'agressivité de son interlocuteur. "Max, ne me prends pas pour un con tu veux, tu penses berner qui ? T'aurais pu choisir n'importe quelle ville, Los Angeles, ou Miami, mater des filles en bikini et palper des clubbeuses aux mensurations idylliques et tu vas t'enterrer à Pearl Trees, le trou du cul du monde, un patelin que personne ne connait... A part un pauvre type toujours amoureux de son ex." La vérité faisait mal, surtout quand on la lui sortait comme une évidence alors qu'il cherchait par tous les moyens à l'enfouir au plus profond de son être. Que pouvait-il bien répondre à ça ? Cet enfoiré de Dunc' avait complètement raison...


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MessageSujet: Re: Definitely not a good day. | Maximilian.   Definitely not a good day. | Maximilian. EmptyMar 28 Oct - 19:08

Voilà maintenant quelques jours que la boîte m’avait trouvé un bureau à Woodburgh afin que j’y prenne mes quartiers lorsque je n’avais pas à voyager et ainsi conclure des contrats importants. Doucement mais sûrement, on nous livrait le matériel nécessaire, mais apparemment, la photocopieuse arrivée hier faisait déjà des siennes. Frappant à la porte de mon bureau, Lauren, ma secrétaire, d’un air désolé, m’annonçait la panne. Levant les yeux aux Ciel, je me levai et me dirigeai vers la machine, espérant que ma simple présence la fasse fonctionner à nouveau. Je n’avais jamais été un bon bricoleur, j’étais plutôt un cérébral, pas un manuel, et clairement, la magie ne fit pas son effet, puisqu’en réponse à mon acharnement sur le bouton de lancement, je n’eus que le néant. Aucune réaction, rien. Non mais vraiment, on se moquait de moi ? Je venais de l’acheter cette foutue machine, et après une journée, elle nous lâchait déjà ? Lauren me regardait, attendant que je répare la bête, encore pleine d’espoir lorsque je soufflai un grand coup et reculai de quelques pas. « Bon, et bien, appelle le service après-vente, qu’ils viennent la chercher et la remplace rapidement. Mets-leur la pression ! » Dégouté de cette mauvaise nouvelle qui allait retarder mes plans, je retournai à mon bureau, le visage dans les mains, réfléchissant à une solution. J’avais vraiment besoin de photocopier ces documents pour l’envoi des dossiers à mes futurs et éventuels partenaires, du coup, après quelques instants de réflexion, une idée me vint à l’esprit. Ni une ni deux, j’attrapai mon classeur et sortit de mon bureau.

Dans ce petit immeuble, se trouvaient les locaux de plusieurs sociétés, et si j’avais hérité du troisième étage, la quatrième appartenait à un journal local et j’étais donc persuadé qu’ils avaient ce dont j’avais besoin. Lauren me vit passer à toute vitesse devant elle, mais n’eut même pas le temps d’ouvrir la bouche que j’étais déjà en train de grimper les marches quatre à quatre, arrivant essoufflé à la réception au-dessus. Essayant de trouver un second souffle – décidément, il allait falloir que je me mette au sport moi, est-ce qu’il y a une salle à Pearl Trees ? -, je me présentai à la demoiselle en face, lui tendant la main comme si je venais pour un entretien d’embauche. Elle regarda ma main, puis me fixa sans jamais tendre la sienne en retour. Je restai comme un con, bras tendu. « Maximilian Ellridge, je travaille pour l’agence de publicité juste en dessous. » Visiblement, mon accent fit mouche puisqu’un petit sourire se dessina aux coins de ses lèvres. « Ma photocopieuse vient de tomber en panne, et j’ai absolument besoin de documents en urgence, est-ce que je peux abuser de votre gentillesse – tu parles toi, même pas foutue de dire bonjour cette garce. – et vous demander d’utiliser  la vôtre ? » Elle hésita un instant, puis finit par se lever et attraper les papiers que je lui tendais timidement. « Et vous me donnez quoi en échange ? » Elle me lança un regard appuyé qui ne laissa aucun doute sur les images salaces qu’elle imaginait pour nous. Je lui adressai un clin d’œil histoire de m’en débarrasser et attendis tranquillement qu’elle revienne avec mon vif d’or à moi, mes contrats ! En même temps qu’elle me tendit mon dossier, elle y glissa son numéro de téléphone, puis laissa trainer sa main sur la mienne alors que je m’emparai des papiers. Je lui souris et la salua d’un hochement de tête timide, avant de redescendre tranquillement vers mes quartiers. Sur le palier, devant la porte de mes bureaux, je m’arrêtai un instant pour vérifier que tout y était bien lorsque, sans que je m’y attende, je fis propulser sur le côté, ma tête s’écrasant contre la porte vitrée qui se fissura, et les papiers s’envolant tel un lâcher de confettis au Carnaval de Rio. Lauren, qui avait assisté à la scène à travers la porte, accourut à mon secours, complètement paniquée et outrée. « Ça va, merci. Je suis simplement un peu sonné j’imagine. » J’essayais de la rassurer tandis qu’elle m’était à me relever tout doucement. J’aperçus quelques gouttes de sang à mes pieds, et la mine toute blanche de ma secrétaire n’aidait pas à alléger mon inquiétude. Machinalement, je portai ma main sur mon front. Effectivement, je saignai, et pas qu’un peu. « Il va vous falloir des points je pense, et moi… Je.. Oh mon Dieu, j’ai horreur du sang, je vais m’évanouir… » Je fis signe à Lauren d’aller s’asseoir, il y avait assez d’un blessé, je ne voulais pas qu’on se retrouve dans la merde à cause d’un abruti carrément sans gêne. « J’imagine que tu ne peux pas m’emmener à l’hôpital ? » Je criais dans le hall afin qu’elle m’entende de sa place au fond du bureau, mais lorsque je la vis vomir dans la poubelle, je n’eus même pas besoin d’attendre sa réponse. « Allons bon… » J’essayais tant bien que mal de ramasser mes papiers mais ma tête tournait et les gouttes de sang tombant de mon front tâchaient les feuilles que je récupérais. Finalement, impuissant, je m’appuyai contre le mur, attrapa mon téléphone dans ma poche et m’apprêtai à composer le numéro du Samu lorsque quelqu’un arriva à ma hauteur. Hallelujah ?
Definitely not a good day... ✩
Alec & Maximilian
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Alec J. Abberline
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J'ai honte de moi.
Je suis faible.
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MessageSujet: Re: Definitely not a good day. | Maximilian.   Definitely not a good day. | Maximilian. EmptyDim 9 Nov - 10:59

La montée me sembla interminable. C'était complètement dingue, parce que je n'avais même pas conscience de la force que j'avais pu mettre en poussant ce type, et par conséquent aucune idée des dégâts que je pouvais avoir causés. J'avais bien envie de faire demi-tour, grimper dans ma voiture et rentrer chez moi, oublier ça. Mais vous savez, j'aurais trop mauvaise conscience. Et puis... si je l'avais tué, après tout ? Peut-être que j'exagérais et que c'était complètement dingue, mais il suffisait d'un coup un peu trop fort au mauvais endroit et c'était vite arrivé. Non, je devais y aller, et constater par moi-même l'ampleur des dégâts. Misère, foutu patron à la con. Il m'avait vraiment mis en rogne, celui-là, et l'alcool ne m'avait pas aidé à me contrôler. Demain, j'arrête de boire, pensai-je sans conviction : je savais pertinemment que la première chose que je ferais, le lendemain matin, serait d'ouvrir une bouteille et de boire une gorgée. Ça devenait plus fort que moi. Effrayant.

Lorsque j'arrivai en haut des marches, la première chose que je vis fut un homme assis par terre, téléphone en main. Il n'y avait personne d'autre dans le couloir, j'assumai donc aussitôt qu'il s'agissait du mec que j'avais poussé, et il n'avait pas l'air en trop mauvaise forme. Poussant un petit soupir de soulagement, je fus coupé dans mon élan par une autre vision : du rouge. Du sang partout. Ça ne me faisait plus grand-chose, à vrai dire. J'étais malheureusement habitué à la vue de l'hémoglobine, et la seule chose que je pensai fut un et merde, qui va nettoyer tout ça? bien pathétique. Il y avait une jolie fissure dans la porte vitrée et des feuilles partout, tâchées de rouge. L'homme en avait plein la chemise, plein les doigts, et ça coulait à flots de son front blessé. Ok, je n'avais plus besoin de dessin quant à ce que je lui avais fait. Et pour fissurer du double vitrage, fallait y aller.

- J'suis désolé, marmonnai-je, un peu honteux.

J'aurais pu faire semblant de rien, mais ça ne me semblait pas correct. Vu les dégâts, je me devais de lui présenter des excuses. Je tournai alors les talons, le laissant un peu seul, et entrai dans le bureau. Les murmures sur mon passage. Ben oui, évidemment, je venais de partir de là en hurlant et claquant la porte, ils n'allaient forcément pas me faire un accueil de roi...

- J'aurais besoin d'un tissu, une serviette, si ça vous dérange pas trop de lever votre cul de votre chaise, lançai-je, exaspéré.

Silence radio. Pas un chat ne bougea. Je soupirai.

- Vous êtes vraiment une belle bande de connards.

Tout en faisant demi-tour, j'arrachai un morceau de ma chemise. Même pour les autres, ils n'étaient même pas foutus de bouger leur cul. Arrivé à la hauteur du gars que j'avais poussé, je lui tendis avec un haussement d'épaules.

- Ce sera toujours mieux que rien. Si vous pouvez vous lever, je vous emmène aux urgences. Ou vous préférez que j'appelle une ambulance ?
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