Comme tu le sais, ici le RPG se passe dans un roman... Alors évidemment Abigail M. Cartwright va vouloir se mêler de ton destin et te rendre maboule !

   Acceptes-tu qu'Abi puisse s'immiscer dans tes rp ? oui non

   Si c'est le cas, peut-elle modifier le cours du rp ? oui non
   (chute, météo, intervenant etc )

   Jusqu’où peut-elle aller ? Dispute Pluie, tempête Petit imprévu                               Accident Invitation d'un autre personnage


   ►Évidemment, ces interventions seront occasionnelles et ne mettront pas en danger de vie ou de mort ton personnage... Mais elles pourront par contre le mettre dans l'embarras.

   ►Vous pourrez également faire une demande d'intervention anonyme, si vous trouvez que votre rp commence à tourner en rond et que vous auriez bien besoin d'un peu d'action !
   

- Mamaaaaaaaaaaaaaaaaaan !
- Qu’est-ce qui a ma puce ?
- Je m’ennuie... jazz elle rentre quand, hein ?
- Si tu m’aides à faire ces cookies elle sera plus vite rentrée.

Je venais d’être opéré de l’appendicite et forcément je n’avais pas le droit d’aller à l’école. J’aurais préféré y aller pour profiter de mes amies et jouer à chat, mais c’était impossible, être toute seule à la maison c’était ennuyeux, maman avait posé des jours de congés pour s’occuper de moi, mon père étant parti au marché du cheval qui se tenait non loin de notre petite ville. J’avais voulu y aller avec, histoire de m’occuper, mais c’était formellement interdit par le médecin. Je me hissais sur le plan de travail tout en soufflant un peu ! Je n’aimais pas l’ennuie, alors quand il pleuvait et que personne n’était à la maison c’était toujours très frustrant pour moi. Ma maman était pourtant cool, toujours là à prendre soin de nous, mais j’avais envie de faire des bêtises et ça c’était plus avec ma sœur ainsi que mon père ! C’était sans doute pour ça que je pouvais souvent entendre ma mère se plaindre d’avoir quatre gosses à s’occuper en comptant mon père et notre chien : Denver. Je me concentrais sur la pâte que maman était en train de préparer alors que je prenais le sachet de pépite de chocolat pour en rajouter, elle avait suivi la recette, mais à vue d’œil, de mon œil surtout il n’en avait pas assez.

- Tiens-moi la main !
- Mais, je te dis que c’est par là !
- Sio écoute moi, papa et maman m’ont dit de ne pas bouger de là !

J’aimais ma sœur, mais dés fois elle avait le don de m’énerver ! Elle écoutait toujours papa et maman ça en devenait agaçant ! Là, je n’avais simplement pas envie d’être encore bousculer par toutes les personnes pressées de se retirer de cet endroit, mais non, madame voulait écouter et attendre stoïquement nos parents. Jazz et moi ça avait toujours été très compliqué, pourtant on s’adore et je serais sans doute prête à tout pour elle, enfin du moins du haut de mes douze ans, je ne sais pas trop ce que je pourrais donner pour elle, mise à part une petite culote, n’ayant pas grand-chose. Enfin, j’allais devoir continuer à me prendre des coups de valise ou de cul par toutes les personnes trouvant sans doute qu’on prenait trop de place dans cette petite allée d’aéroport ! Le temps que mes parents arrivent j’avais le temps d’être nostalgique du Texas. J’avais adoré y être, je comprenais un peu plus cette passion que mon père m’avait transmise pour les chevaux, c’était encore plus incroyable au Texas, il y avait plein de chose qui me donnait envie d’être là –bas, mais pour ça il faudrait supporter mes grands-parents paternel. Il nous avait réclamé de venir les voir, mais mon père avait été très clair sur cette réponse négative qu’il avait donné à mon grand-père maternelle. Malgré que la petite ville de Fort Worth allait me manquer, mais j’étais bien heureuse de retrouver ma famille ici : parents, tata et Emma.

- Continue de jouer, ne t’arrête pas pour moi.
- C’est bon, je peux reprendre après tu sais ?
- Oui, mais j’aime t’écouter composer !
- I wouldn't trade my best day ..

Je n’aimais pas forcément composer devant quelqu’un, j’avais toujours peur du jugement, il faut dire que je jouais et chantais que pour moi, mise à part dans la chorale de l’église. J’aimais chanter depuis toute petite, j’avais pris le goût à cette passion grâce à mon père comme toutes les autres que j’avais ! J’étais plus semblable à mon père qu’à ma mère, enfin cela ne changeait pas le fait que j’aimais tout autant ma mère ! J’étais simplement une copie conforme à mon père mise à part le sexe. Je le regardais en chantonnant le morceau que je venais d’écrire alors que je grattais sur ma guitare il allait se poser sur le tabouret du piano pour m’accompagner. Comment dire que j’aimais ce style de moment où on n’avait pas besoin de parler pour partager ensemble. Avec la musique, je partageais l’amour des chevaux avec mon père, je montais souvent à cheval avec lui ! Beaucoup de fille rêve de devenir des stars, mais bizarrement, mon envie principale se tournait vers l’équitation, mais surtout les courses ! J’adorais être jockey, mais je ne faisais que de petite compétition rien de bien important ! Mon père avait promis à ma mère puis m’avait fait promettre la même chose par la suite de finir le lycée avant de sauter sur une vie de jockey qui était très contraignante ! Je devais me lever à des horaires peu apprécié par les adolescents, mais quand on se lève pour une chose qui nous passionne tout va pour le mieux dans le meilleur du monde, non ? Sans doute, car je me plaignais jamais pour me lever pour ce style d’activité.

- Viens par là.
- Pourquoi elle a fait ça ?
- Je ne sais pas …

Je venais de me coller dans les bras de ma cousine sœur. J’avais tellement besoin de comprendre le départ de ma mère ! Une simple lettre déposée sur chaque lit, pas plus d’explication ! Papa n’était pas encore rentré de son rendez-vous pour l’une de ses courses et cela m’angoissait. Etait-il au courant qu’elle partait ? J’étais mal, j’avais besoin de ma mère, c’était le début des vacances et j’étais censée partir loin de ma famille, mais comment j’étais censée faire ça ? J’avais besoin d’elle pour me guider pour mon entrée au lycée ! J’avais peut être quinze ans et j’étais sans doute censée me bouger les fesses par moi-même pour me débrouiller, mais sa lettre rimait comme une disparition qui ne laissait présager qu’on ne la reverrait jamais. Je ne voulais pas faire sans elle, je pleurais, mais je pouvais sentir les larmes de ma sœur et surtout entendre sa respiration contrarié. Je relevais la tête, les yeux rougis par les larmes qui n’avaient pas encore fini de couler le long de mes joues pour embrasser la joue de ma sœur. J’entendais la porte d’entrée s’ouvrir, on se regardait avant de prendre la main de l’autre pour courir dans les escaliers au plus profond de moi j’espérais voir ma mère, mais ce n’était que mon père, j’étais heureuse de le voir, mais il avait un sourire comme fort souvent quand il était heureux de son travail et ce sourire allait sans doute prendre la peine de mort pour le départ de ma mère.

- Tu m’as manqué !
- Toi aussi !
- Alors comme ça tu étais en couple ?
- Oui, une texane amoureuse.

Je serrais une nouvelle fois Emma dans mes bras. J’avais vécu trois mois formidable et j’avais un tas de chose à raconter à ma cousine, mais que deux jours pour le faire vu que la rentrée au lycée se rapprochait. J’avais toujours adoré aller sur mon lieu de naissance, il faut dire que je n’ai aucune idée de comment c’était pendant ma naissance, mais il faut avouer que Fort Worth était une ville qui était très appréciable, surtout pour ces derniers mois vécu là-bas ! J’avais su reprendre le cours de ma vie ! Oui, ma mère était bien partie, je ne savais pas si ils avaient des nouvelles ou encore si elle s’était décidée à rentrer, mais j’étais passée au-dessus de ça, du moins je me forçais à le croire ! Je ne voulais pas pendant mes vacances broyer du noir, je n’avais rien fait pour la faire partir, même si tout au début, les premiers jours c’étaient exactement ce que je croyais ! Elle avait besoin de vivre sa vie, une vie différente de la nôtre comme elle me l’avait expliqué dans ma lettre qu’elle m’avait laissé. C’était à l’aéroport d’une ville proche de l’endroit où j’allais passé mes vacances que j’avais rencontré Xander. On avait fait la route en bus ensemble et on avait bien rigolé, jusqu’à comprendre qu’on allait être voisin de village, c’était sympathique. Il venait d’emménager ici pour sa part et moi je n’étais que de passage. Ce fût rapide entre nous. J’étais sous le charme, amoureuse ? Peut-être quand j’avais décidé de franchir le cap du sexe entre nous une semaine avant mon départ. J’avais temps de chose à raconter à ma cousine et à ma sœur que j’allais les réunir toutes les deux.

- Je crois que tu viens de te tromper de toilette.
- Non, je suis un mec en réalité, ça se voit pas ?
- Jolie pour un mec !

Je regardais le mec qui se tenait devant moi ! Je faisais fort pour mon premier jour, me tromper de toilette en plein interclasse ! J’allais me retrouver avec un blaze affreux pour le coup ! Je voyais déjà venir les surnoms à la con que j’allais devoir me trimballer pendant les quatre prochaines années à venir ! Je finissais par souffler, il fallait bien que je remonte de mes répliques à deux euros que je venais de lancer à ce jeune homme qui m’avait surprise dans les toilettes des mecs ! Je ne pouvais pas dire que j’étais là pour lui, sinon j’allais directement passer pour la fille facile de l’endroit. Bon, j’étais un peu piégée en clair ! En tout cas, son petit compliment n’était pas passée inaperçu pour ma part, même si je me voyais très mal le relever au vu de la gaffe que je venais de faire. Ce n’était pas la fin du monde, mais c’était le premier jour et le lycée c’est une phase importante à mon goût, surtout la dernière que j’allais subir vu que je n’avais toujours pas changé d’avis pour ma future carrière de jockey. J’avais finalement cessé de penser pour définitivement m’occuper du jeune homme qui finissait par se présenter après moi. Ludwig. Un prénom qui dans mon futur allait devenir très important en tout point, sauf que j’étais loin de penser à cela pour le coup. Je pensais surtout au fait d’arrêter de sourire bêtement pour sortir de ces toilettes. J’avais fini par le laisser seul pour faire ce qu’il avait à faire alors qu’on s’était retrouvé dans quatre cours différent dans la même journée. J’avais trouvé un ami pas que j’en manqué, mais ce dernier ne vivait pas loin de chez moi et pourtant je ne l’avais jamais rencontré.

- Je veux plus la voir !
- C’est ta mère Sio, donne lui une chance !
- Ouai, cette nuit quand je dormirais.

Je venais de lancer un regard noir à mon père, il était inenvisageable que j’aille voir cette femme ! Que Jazz y aille pour la voir, elle pouvait, c’était son choix, mais on ne pouvait pas me forcer à faire ça. Je voyais bien que ma réaction n’avait pas forcément était apprécié par mon père et ma sœur ! Mais, en même temps, que voulaient-ils que je fasse ? Je devais lui donner une chance ? Elle était partie y a deux ans, elle nous avait tous abandonné pour un homme passant par-là, il était riche pouvait lui offrir un tas de chose, mais nous elle n’y avait pas pensé pendant dix secondes ! J’aurais préféré qu’elle meure, j’aurais pu pleurer pour une bonne raison. J’étais peut être une gentille fille, mais j’étais loin d’être douce avec une telle personne ! J’avais entendu mon père pleurer se demander encore et encore pourquoi elle n’était plus là ! Alors, tant pis, je n’allais pas penser à elle ! J’avais autre chose à faire et des choses mieux ! Elle avait essayé pendant ces trois ans de prendre soin de moi, voulant me récupérer en m’envoyant des billets pour aller vivre à Los Angeles avec elle, me donner un tas de raison pour quitter cette ville, mais il était hors de question que je fasse cela ! J’aimais bien trop Pearl Trees, mes amis et la famille présente ici. Je finissais par les laisser seuls dans la cuisine pour monter dans ma chambre, sachant que j’allais retrouver ma cousine sur Skype et surtout pouvoir oublier cela ! Je me connectais, passant ma main dans mes cheveux alors que je reçu un message sur mon ordinateur, un sourire venait d’illuminer mon visage. Forcément quand un message venait de Ludwig je n’arrivais pas à faire autrement. Puis, ce sourire finissait par s’effacer en voyant la photo de profil de ce dernier, ma cousine et lui. Je devais encore supporter ce couple alors que j’étais amoureuse du mec de ma cousine qui n’était autre que mon meilleur ami ! Heureusement, que j’avais du respect et un amour inébranlable pour ma cousine, sinon j’aurais tenté ma chance avec son mec, mais là c’était différent, car dans tous les cas je pouvais perdre Ludwig entant que meilleur ami si rien ne se passait comme prévu dans ma petite tête.

- De mauvaise humeur ?
- Ouai !
- Raconte-moi tout !

Je ne voulais pas le dire à ma marraine, ma tante Lexi. Lui dire que ma mère était de retour pendant une durée indéterminée dans notre vie. Enfin, cette dernière disait être de retour pour de bon, mais je n’allais pas la croire. Elle était partie sur un coup de tête avec un mec sortie de nulle part ! Je pensais que notre famille comptait plus que ça pour elle, mais apparemment pendant mes quinze années de vie avec elle, je m’étais trompée. Elle était une mère cool, une maman amie avec Jazz et moi, un peu une seconde Lexi. Mais, pour le coup, j’avais eu totalement tort ! Maintenant, il était impossible de revenir en arrière, pendant trois années elle avait tenté de me faire quitter mon père pour que j’aille vivre avec elle la grande vie ! Jazz aussi avait refusé, mais pourquoi maintenant changeait elle d’avis pour aller la voir ? En trois ans, elle n’était pas venue nous voir ! J’avais besoin d’une femme dans ma vie, j’avais eu ma tante, mais ce n’était pas à elle que j’allais dire que j’étais amoureuse de mon meilleur ami qui était aussi le copain de ma cousine ! Enfin, ce soir ce n’était pas la question, pas la raison pour laquelle je m’étais évadée de chez moi, non je voulais éviter d’entendre les reproches de ma sœur ou de mon père, car je ne voulais pas donner une nouvelle chance à ma mère ! Je n’avais pas à faire ça. J’avais eu du mal à me construire sans elle, même si j’y étais arrivée, je n’allais pas retomber dans le panneau en profitant d’elle jusqu’à qu’elle est de nouveau envie de se casser de nos vies sans même se demander ce qu’on pourrait ressentir. Je sentais ma tante se lever, alors que j’arquais un sourcil, je la suivais du regard alors qu’elle disparaissait de mon champ de vision. J’avais fixé quelques minutes l’ouverture de la cuisine au salon avant qu’elle repasse cette porte avec des cookies et du chocolat chaud. Un sourire était revenu rapidement sur mes lèvres. Je me sentais en sécurité ici, j’aurais pu en parler avec mon meilleur ami, mais il était supposé être avec ma cousine, alors je n’allais pas déranger, même si cela pourrait me laisser un peu de temps seule avec lui.

- Mon moche ?
- Quoi ?
- Tu me portes jusqu’au lit ?

Je faisais une petite moue en le regardant alors que j’étais assise sur le plan de travail de sa cuisine. On venait de quitter sa chambre alors qu’il était deux heures du matin passé quand une faim immense était venu surprendre nos deux estomacs. J’avais déjà supplié en échange d’un massage mon meilleur ami de me porter jusqu’à la cuisine ayant tout juste la flemmardise de bouger mes fesses pour le coup. On avait surtout longuement parlementé sur le fait du quels allaient devoir réagir pour qu’on ne meurt pas de faim. Comme fort souvent on n’avait pas cédé à toute les façons de l’autre de nous faire bouger, autant le faire ensemble par conséquent, mais au final en le titillant j’avais obtenu qu’il me porte sur son dos jusqu’à la cuisine. Je n’avais jamais eu du mal à le faire céder à mes petits caprices, rien de bien méchant après tout, j’étais loin d’être une petite chieuse ! J’étais simple et cela je le devais à mon père qui m’avait bien élevé et surtout je n’avais pas besoin de grand-chose pour être heureuse. Il me fallait simplement ma guitare et un morceau de papier puis sans doute celui qui se trouvait face à moi à cet instant, en train de céder à ma petite moue. Au final, je m’étais fait porté pour le retour jusqu’à la chambre. On dormait ensemble depuis qu’on se connaissait, on savait sans doute qu’aucun de nous deux n’allaient sauter sur l’autre... Pourtant depuis un an exactement j’avais pris conscience de mes réels sentiments pour lui, sauf que c’était au moment où ma cousine venait de m’annoncer leur nouvelle romance. Je m’allongeais dans son lit alors qu’il éteignait la lumière pour ensuite venir se placer dans mes bras pour dormir. Je pouvais humer en toute tranquillité son doux parfum et m’endormir dans ses bras. Enfin, jusqu’à ce qu’il me réveille pour me dire que je prends toute la couverture.