Comme tu le sais, ici le RPG se passe dans un roman... Alors évidemment Abigail M. Cartwright va vouloir se mêler de ton destin et te rendre maboule !

Acceptes-tu qu'Abi puisse s'immiscer dans tes rp ? oui non

Si c'est le cas, peut-elle modifier le cours du rp ? oui non
(chute, météo, intervenant etc )

Jusqu’où peut-elle aller ? Dispute Pluie, tempête Petit imprévu                               Accident Invitation d'un autre personnage


►Évidemment, ces interventions seront occasionnelles et ne mettront pas en danger de vie ou de mort ton personnage... Mais elles pourront par contre le mettre dans l'embarras.

►Vous pourrez également faire une demande d'intervention anonyme, si vous trouvez que votre rp commence à tourner en rond et que vous auriez bien besoin d'un peu d'action !

Aujourd’hui c’est vendredi. C’est jour de match. Un moment privilégié que je partage avec mon père. J’ai 7 ans et je suis un garçon plutôt dissipé. Je suis toujours en train de courir partout, de faire de mauvaises blagues avec mes copains. Faire tourner en bourrique mon père, mes professeurs, toutes personnes représentant une autorité quelconque, occupe tout mon temps. Mais quand vient le championnat de football américain, c’est la trêve. En grand fan qu’il est, mon père ne loupe pas une minute de chaque diffusion et depuis que je suis tout gamin il m’apprend tous les rudiments de ce sport. Je n’ai jamais osé lui dire que je n’aime pas du tout le foot. Ces instants semblent tellement lui tenir à cœur, ses yeux sont tellement brillants que ça m’a toujours été impossible. J’aimais trop l’attention que me porte mon père les jours de matchs. Alors ils sont sacrés. Comme tous les vendredis il s’installe dans son fauteuil, une bière à la main. Moi j’ai droit à un verre de lait. Et à des cookies que j’ai moi-même préparé. Après quelques minutes j’ai déjà décroché du score et de ce qu’il se passe à l’écran alors que lui crie après les joueurs. Je souris, je fais la discussion. Je profite de ma complicité avec mon père. Je suis calme et je me sens bien. Et puis je sais que si son équipe préférée gagne j’aurais droit de rentrer plus tard demain après l’école.

Mon père, James Parsons est mort le 18 octobre de la même année dans un accident de voiture, me laissant orphelin. Ma mère est morte en couche en me donnant naissance. Ni elle ni celui qui m’avait transmis son nom n’avait de famille. Ce jour-là en seulement quelques heures j’avais perdu mon père, mais surtout mon pilier et mon modèle. James Parsons n'était pas un saint, loin de là, mais il m'a aimé et beaucoup appris. Je lui dois beaucoup et je pense toujours à lui quand avec mes amis je regarde tous les quatre ans la coupe du monde de football américain.
Suite à cette tragédie je fus confié aux autorités. J’ai été placé en foyer d’accueil à l’âge de 7 ans sans réellement comprendre ce qu'il m'arrivait. Je m'adaptais pourtant très vite à mon nouveau mode de vie et repris mes anciennes habitudes à vouloir épater mes petits camarades. Si beaucoup d'enfants se morfondaient peu satisfaits de leur sort, de mon coté j'ai toujours caché mes peurs derrière des sourires et de nombreuses blagues. J'étais le roi à l'orphelinat. Un roi populaire qui plus est.


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« Hé Aksel ! Regardes ça ! » Perché sur mon arbre je fais le cochon pendu au-dessus de la tête de mon nouvel ami avant de sourire de toutes mes dents. « Wow ! T’as une drôle de tête à l’envers ! » je ne peux m’empêcher de plaisanter dans un rire. Mais Aksel est distrait et occupé derrière son bouquin. Il est difficile de le dérider. Cela fait une semaine que j’essaie de faire un peu mieux sa connaissance maintenant que nous vivons tous les deux chez les Miller. Les Miller ils sont plutôt cools. C’est ma première famille d’accueil. J’en suis plutôt content. Je crois que c’est un peu plus difficile pour mon cadet qui a déjà connu d’autres parents adoptifs. Mais je ne perds pas espoir de l’apprivoiser. « C’est quoi que tu lis ? » « Un conte. Robin des bois tu connais ? » Nouveau sourire. « C’est pas le dessin animé avec un renard ça ?! » C’est au tour d’Asksel de rire. Ben quoi ?! Elles sont cools mes références aussi. « Si. C’est vrai. » Je le vois se mordre la lèvre. « C’est mon histoire préférée. Ça te dirait que je te la raconte ? » « Genre ce soir avant de dormir ? » Il hoche la tête.  Quelques heures plus tard, un rituel était né.

Robin, un petit démon kleptomane derrière un visage d’ange. Il m’en a fallu des efforts pour attirer son attention mais une fois fait, nous ne nous sommes plus quittés. Je me suis immédiatement pris d’affection pour lui. Je voyais en lui un véritable ami et confident. Pas un frère cependant. Je n’ai jamais réussi à lui coller cette étiquette. Ce que je ressentais pour lui était bien différent. J’étais un gamin je n’étais pas sûr de bien comprendre la relation qui nous liait mais à ce jour Aksel est sans doute la plus belle rencontre que j’ai jamais faites. Il était un véritable point de repère dans le bordel qu’était ma vie et à la mort de nos parents adoptifs j’ai réellement cru à une malédiction. D’abord mon père biologique, maintenant les Miller. Je portais la poisse et à vrai dire j’étais plus terrifié et perdu qu’attristé.  
Comme un malheur n’arrive jamais seul, une terrible annonce suivit ce tragique évènement. Je me souviens encore de la voix tremblante d’Aksel lorsqu’il m’annonça « On va être séparés Jak. On va pas aller au même endroit cette fois-ci. »  Son regard, son étreinte, mes pleurs, chaque détail est ancré en moi. Ce souvenir me colle tellement à la peau qu’il m’arrive parfois d’en faire des cauchemars qui me réveillent au beau milieu de la nuit. On a tous nos démons. J'en ai bien plus que je ne veux bien le montrer.

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Je frappe une fois à la porte de sa chambre. « Kit Kat ! » Deux fois « Kit Kat ! » Trois fois « Kit K… ! » Je suis interrompu par un cri. « SI TU REPETES ENCORE UNE FOIS CE STUPIDE NOM JAKE TU VAS LE PAYER TRES CHER ! » « Kit Kat ! » Et je détale comme un lapin avant que la jeune fille ne lève ses fesses pour venir me botter les miennes. Mais c’est pas de ma faute d’abord si elle a un prénom hilarant, qui m’a inspiré ce sobriquet et si Sheldon est mon idole. Mon humour est incompris dans cette famille ! Contrairement aux apparences, Katleen et moi nous adorons. Katleen c’est ma frangine. Elle est la première fille adoptive d’Arthur et Jenna Parsons qui l'ont receuilli alors qu'elle avait tout juste 5 ans. Quant à moi j'ai atterri ici après avoir passé trois années d’une longueur interminable dans un nouveau foyer à la mort des Miller. La jeune fille a le même âge que moi, elle écoute la même musique que moi et c’est une véritable boute en train. Y’a pas à dire on s’entend comme larrons en foire. Elle est la sœur que je n’ai jamais eu, celle qui me manquait pour redonner un peu de pep’s à ma vie. Je ferais tout pour elle et inversement proportionnel ou exact. A l’âge de quatorze ans, sans pour autant oublier mes blessures ou les personnes qui ont comptées dans ma vie,  je prends enfin un nouveau départ auprès d’une nouvelle famille. Et de pouvoir être à nouveau heureux fait un bien fou.

« Tu sais ce dont j’ai toujours eu envie Jake ? » Couché près de Kat je serre sa main dans la mienne avant de la regarder. « Dis moi. » « De partir à l’aventure ! Loin de ce trou. VIENS ON S’EN VA ! » « Heu… » Elle se détache de moi sur le lit et se lève toute excitée. « Je te parle pas de fuguer ! Je sais que je suis cinglée mais quand même… Mais on pourrait aller à l’université ensemble ailleurs qu’ici dans ce trou à rat. Je suis certaine que les parents seraient d’accord. » Je me redresse à mon tour, un peu plus intrigué. Kat a toujours eu des envies d’escapades mais son air enjoué est un peu trop surfait à mon goût. « Racontes moi… » Je la connais par cœur, elle me cache quelque chose je le sens. Katleen soupire. « Parfois tu lis en moi comme dans un livre ça me fait flipper je t'assure ! J’ai appris que ma sœur biologique vivait dans une ville appelée Woodburgh… j’aimerais essayer de la retrouver. » Les larmes lui montent aux yeux d’émotion. « Ma belle ! » Sans réfléchir je la prends dans mes bras. Nous avons toujours été très tactiles tous les deux et je me suis découvert un caractère très protecteur à ses côtés. Pour elle je ferais n’importe quoi. « J’aimerais que tu m’accompagnes Jake. J’aurais besoin de toi là-bas. » Je souris avant de sauter sur le lit, bientôt imité par Katleen. « Alors allons la vivre cette putain d'aventure ! »

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Nous sommes arrivés à Woodburgh il y a maintenant un peu moins d’un an. C’est naturellement que Katleen et moi avons pris un appartement ensemble. Là-bas j’ai rejoint les bancs de l’université. Je suis un vrai branleur qui se fout de tout mais j’avais des facilités dans les langues étrangères. Je me suis donc dirigé vers cette filière un peu par hasard. A la fac pourtant j’ai fais de belles rencontres. Parmi elles Benjamin et Tasha qui sont aujourd’hui mes plus proches amis. Je passe la plupart de mon temps avec eux quand je ne suis pas avec ma frangine. Je sors beaucoup aussi. Je profite de ma jeunesse en participant à des fêtes en tout genre. Je me soule presque tous les week end. Je couche avec quelques mecs de temps en temps aussi. Je n’ai pas envie de me lancer dans une relation sérieuse. La vie est bien trop belle pour se poser. Je préfère jouer les cupidons pour mes proches plutôt que de me chercher quelqu’un avec qui partager ma vie. Il n’y avait que pour une seule personne que mon cœur avait vraiment battu un jour. Aksel. Si je ne comprenais pas à l’époque aujourd’hui il est clair pour moi que Robin n’était pas un simple camarade pour moi. Souvent je me suis demandé ce qu’il était devenu. Nous nous étions fait la promesse de nous retrouver mais je désespérais de le revoir un jour. Et ce fut au plus étrange des endroits que je l’ai finalement retrouvé par hasard.
Il y a quelques semaines j’ai  pris une grande décision. Celle d’arrêter les cours. Comme ça sur un coup de tête, c’est comme ça que je fonctionne. Ma véritable passion c’est la cuisine, j’ai un don pour ça et je veux tenter ma chance dans cette branche. Bon pour l’instant je suis juste commis dans un snack mais je garde espoir. Et il se trouve que j’ai trouvé ce job à Pearl Trees où habite mon ami Benji. C’est en me rendant chez lui dans le but de lui annoncer la nouvelle que je suis tombé sur Aksel. A sa vue mon sang n'a fait qu'un tour et tous ces sentiments enfouis ont refait surface. Aujourd’hui je suis plus que jamais déterminé à faire de nouveau parti de sa vie.